Du XVIe au XIXe siècle, le nombre des exploitations agricoles était sans aucun doute beaucoup plus important qu’aujourd’hui, comme en témoignent les granges, les remises et celliers ainsi que de nombreuses étables ou écuries attachées aux maisons anciennes du village.
Une bonne vingtaine à Buchet un peu moins à Buhy, probablement parce que les terres cultivées par le château y étaient prépondérantes. Le cadastre napoléonien réceptionné le 13 août 1819 par M. Lenoir maire de Buhy conserve les traces d’un parcellaire très divisé ou les langues de terre suggèrent un grand nombre de propriétaires. La taille de ces exploitations, était très variable pouvait aller de quelques hectares à deux ou trois arpents. Cela permettait de nourrir une ou deux vaches, des chèvres ou des moutons ou simplement la basse-cour (poules et lapins) les mieux lotis possédaient un cheval, une mule ou un âne. Lorsque l’exploitation ne donnait pas suffisamment de ressources pour vivre en autarcie, il fallait trouver des ressources complémentaires et louer ses services, comme saisonnier, tâcherons ou journaliers dans d’autres exploitations ou encore dans des ateliers ou manufactures.
Le remembrement effectué en 1961/62 a permis de restructurer le parcellaire pour le rendre plus adapté au machinisme agricole.
Au milieu du XXe siècle, on dénombrait encore 6 fermes ou exploitations agricoles en activité sur le territoire de la commune, la ferme de M. Haranger, de M. Petit et de M. Adam situées à Buhy et celles de M. Sueur (voir photo ci-dessous), M. Crevecoeur et de M. Bellargent à Buchet.
En 2009 il ne reste que deux exploitations en activité M. Elie à Buhy et M. Crévecoeur à Buchet. Les terres agricoles des exploitations disparues ont été soit vendues soit mises en fermage à d’autres exploitants.